André Petitjean a menti

André Petitjean, maire de Talmay, m'a accusé à plusieurs reprises d'avoir imposé un article dans le bulletin municipal. Les explications ultérieures se sont toutes soldées par un désaccord : sa parole contre la mienne. Et comme je préfère la mienne, j'en prouve la véracité, documents à l'appui. Dit autrement, c'est Petitjean qui a menti. L'enjeu était pourtant si minime que je m'interroge sur ses véritables motivations.

Dans le détail

Les faits

En plein conseil municipal de Talmay du 25 avril, au détour d'une conversation sur le bulletin municipal, le tacle du maire arrive : "Eud toutes façons, t'as toujours fait sans demander aux autres !"

J'aurais du rire, ou ignorer cette remarque, les faits datant de plus de 2 ans, cela n'a plus d'importance. Mais il venait de piquer mon éthique. Impossible de laisser passer. Je le questionnais et nous mettions à jour un article relatant une décoration reçue par le chef de corps des pompiers de l'époque, fraichement parti en retraite. La décoration ayant eu lieu la veille du bouclage (période de finalisation du document avant impression), j'avais donc inclus l'article à la dernière minute et envoyé rapidement la matrice à la mairie pour relecture et impression (Quoi d'Neuf jan 2012 - clic).

Ce nouveau retraité n’était autre que l'adjoint à qui il venait de retirer ses délégations. J'avais donc bien conscience de la tension, mais plus de 30 ans aux services des pompiers méritaient tout de même pour son départ, d'être salués impartialement.

La version d'André Petitjean diffère franchement, puisque j'aurais amené en mairie les documents déjà imprimés, ne lui laissant aucune possibilité de changement. En plus d'être fausse, il a maintenu cette version à plusieurs reprises.

J'ai fini par apporter au conseil du 07 juillet un historique des factures de l'imprimeur prouvant que le bulletin n'a pas été imprimé ailleurs, mais bien sur la photocopieuse de la mairie.

Acculé, il le concède. Mais très rageusement (rougeusement) il renchérit immédiatement sur son impossibilité de n'avoir pu corriger le document, il n'était pas là et a découvert la pile déjà imprimée sur son bureau. Les bras m'en tombent. Je lui présenterais une photo de lui en train de relire la maquette qu'il pourrait jurer au trucage !

Voilà, chers lecteurs, l'ambiance au conseil municipal de Talmay. Il me semble que cette agressivité n'a d'autre but que de me faire quitter définitivement la table du conseil, épuisé et désenchanté par mon combat citoyen. L'heure de la retraite n'a pas encore sonné.

Texte lu en conseil municipal.

Réponse à l'accusation concernant le "Quoi de neuf"

Ce n'est pas avec plaisir que je fais cette lecture mais ayant subi des accusations totalement injustifiées, je ne reste pas sans réagir.

Lors de la réunion du conseil municipal du 15 mai, la discussion à propos du bulletin municipal, s'est terminée sur une opposition non résolue. C'était ma parole contre celle d'André Petitjean.

J'apporte ici tous les documents qui certifient que toutes mes déclarations sur ce sujet sont vraies. J'apporte ici la preuve par les factures, que ce bulletin municipal en question n'a pas été imprimé par l'imprimeur précédemment intervenu, comme André Petitjean l'affirme, mais par la mairie elle-même.

En conséquence, Le reproche qu'il m'a fait est infondé. Il a déclaré être dans l'impossibilité de vérifier ce bulletin avant son impression alors que c'est totalement faux.

Nous avons pu constater avec quelle assurance, à plusieurs reprises, il a maintenu son accusation, avec la volonté de porter atteinte à ma réputation et à mon intégrité.

Je rappelle que nous sommes au conseil municipal et que cela nécessite d'avoir un comportement respectueux et honnête.

Dans une situation où l'enjeu était de me nuire, André Petitjean a menti effrontément. C'est inadmissible. Pour clore cet incident, les faits m'amènent à écrire qu'André Petitjean est un menteur.

Je rappelle que le maire doit veiller à la cohérence du conseil municipal. Son accusation malhonnête à mon encontre n'a pas sa place pour maintenir un climat serein, propice au travail. Je lui demande de changer d'attitude et de faire en sorte que ces calomnies ne se reproduisent plus.

Document à télécharger 
Le bulletin municipal Quoi d'Neuf à Talmay, janvier 2012

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