Le baron Paul Thenard, maire de Talmay de 1852 à 1866, a marqué durablement le village. Parmis ses initiatives, le chemin du port St-Pierre, qui devait relier la commune directement à la Franche-Comté. Il restera inachevé.
Chimiste, inventeur et visionnaire éclairé, Arnoult-Paul-Edmond Thénard (1819-1884) n'a cessé d’œuvrer pour le bien-être et la prospérité de la commune et de sa région.
Ainsi, il déclarait à la séance du conseil municipal du 11 février 1855 :
"L'intérêt local commande impérieusement la construction de ce chemin. La commune de Talmay a une population de 1200 âmes, est entourée d'un terrain agricole vaste et riche, elle est favorisée de l'une des stations du chemin de fer d'Auxonne à Gray ; elle a des foires, deux chemins de grande communication, une route départementale. À ces éléments de prospérité, il convient d'en ajouter un non moins important, c'est le chemin du port Saint-Pierre. En effet, de l'autre coté de la Saône, il est aussi des communes riches et populeuses, avec lesquelles nos rapports sont nuls. Talmay a besoin d'établir avec elles des relations quotidiennes."
En complément de cette voie, il était prévu la construction d'un pont sur la Saône, au port Saint-Pierre, justement.
La guerre de 1870 stoppa ce projet. Car on fit sauter le pont de Pontailler sur Saône, et les ressources destinées au pont du port St-Pierre furent utilisées pour reconstruire celui de Pontailler. Depuis lors, Talmay n'a fait que perdre de son importance.
Ainsi, il déclarait à la séance du conseil municipal du 11 février 1855 :
"L'intérêt local commande impérieusement la construction de ce chemin. La commune de Talmay a une population de 1200 âmes, est entourée d'un terrain agricole vaste et riche, elle est favorisée de l'une des stations du chemin de fer d'Auxonne à Gray ; elle a des foires, deux chemins de grande communication, une route départementale. À ces éléments de prospérité, il convient d'en ajouter un non moins important, c'est le chemin du port Saint-Pierre. En effet, de l'autre coté de la Saône, il est aussi des communes riches et populeuses, avec lesquelles nos rapports sont nuls. Talmay a besoin d'établir avec elles des relations quotidiennes."
En complément de cette voie, il était prévu la construction d'un pont sur la Saône, au port Saint-Pierre, justement.
La guerre de 1870 stoppa ce projet. Car on fit sauter le pont de Pontailler sur Saône, et les ressources destinées au pont du port St-Pierre furent utilisées pour reconstruire celui de Pontailler. Depuis lors, Talmay n'a fait que perdre de son importance.
À chaque époque correspondent des projets. Pour relier les hommes, les voies de "grande communication" sont aujourd'hui les autoroutes de l'information, et Talmay peine encore à s'y raccorder.
Source :
Source :
Notice historique sur les maires de Talmay de 1790 à 1906, Gabriel Dumay.
A propos de ce chemin Thénard, il me semble avoir vu un début de travaux aux abords de ce chemin.
RépondreSupprimerIl paraît que ce serait pour construire un poulailler qui pourrait accueillir des centaines de volailles voire des milliers.
Quel est votre position sur ce projet Mr Mahe ?
Sachant que cela se situe aux abords d'un cour d'eau, en zone naturelle inondable.
Par rapport au château et au chemin Thenard, cela ne risque-t-il pas d'engendrer une pollution esthétique?
En outre, un poulailler c'est du bruit, des odeurs, des mouches l'été.
Qu'en pensez-vous Mr Mahe, la commune a-t-elle déjà donné son accord?
Votre commentaire est franchement hors du sujet de cet article. La question que vous posez a été abordée au conseil municipal, séance du 17-12-14.
SupprimerMr Mahé, si vous voulez jouer aux historiens il va falloir potasser parce que votre article est un peu léger sur l'histoire du baron Thénard et de ce chemin.
SupprimerLa dernière phrase de votre article nous raccroche à l'actualité, et l'actualité c'est précisément ce poulailler, ces poules surferont-elles sur le net ?
Je vous demandais simplement votre avis sur ce sujet, on se rend compte que dès qu'on est dans le concret vous n'existez plus.
Vous n'avez pas d'avis, ou vous n'avez pas le courage de le donner pour ne pas décevoir certaines personnes.
Vous me décevez, dire que j'avais voté pour vous, je vous croyais plus courageux que cela.
Pour ma part, je pense que ce projet, si cela correspond bien à ce que j'ai entendu, n'est pas très bon au niveau écologique, esthétique, et pour la qualité de vie des habitants du village (au moins ceux du bas du village).
Merci pour votre non réponse Mr Mahé.
Vous mangez tous du poulet et du cochon, mais vous ne voulez pas d'élevages. Vous préférer qu'ils soient construits chez les autres. C'est comme pour le téléphone, tout le monde veut un smartphone mais personne ne veut d'antenne relai. Ce n'est pas une usine, c'est un poulailler agricole. Connaissez-vous la taille minimale d'un élevage pour être rentable? Et l'esthétique, le niveau écologique; vous avez vu le dossier peut-être. Cet élevage est destiné à la production d'œufs BIO. Avec 4 ha de pâturage. Seriez-vous contre le bio? Vous voulez quoi de mieux? Du poulet d'importation, chinois? brésilien OGM? ou américain lavé au chlore?
SupprimerSavez-vous qu'il s'agit d'une zone inondable et qu'en principe une zone inondable n'est pas constructible ?
Supprimer"œufs BIO" c'est sans doute ce qui sera marqué sur les boites, mais j'ai tout de même du mal à voir un poulailler BIO avec 12 000 poules (ça me fait penser à la ferme des mille vaches).
Le terrain sur lequel sont censées picorer ces poules remplit-il les conditions du BIO ?
On va dire qu'il y a du BIO intensif destiné à la grande distribution.
Les arguments de l'anonyme du 02/01/2015 ne sont tout de même pas à négliger.
Oui, je sais bien que la zone est inondable. Je sais aussi que la réglementation y interdit les constructions d'habitations mais n'y interdit pas totalement les bâtiments agricoles. Ceci peut surprendre mais c'est la règle.
Supprimerviens poupoule, viens poupoule, viens...!
RépondreSupprimertu sens de loin, et les mouches t'aiment bien...!
viens poupoule, viens poupoule viens...!
n'y aurait-il que des poules mouillées à talmay pour accepter un élevage de poules d'eau ?
RépondreSupprimerLe renard Matines croquera-t-il la poulette ?
La chronique des trois bourriques :
RépondreSupprimerDis Jacquou, on ne devait pas avoir des nouvelles voisines ?
Si mais avec le réchauffement climatique elles vont paraît-il migrer vers le nord.
C'est ça grisou, le camp de migrants devrait voir le jour lieudit "hangar du Jo".
En tous cas dans le village c'est chaud :
les cocottes se plaisent à vivre sans coq,
les jeunes coqs contestent l'expérience et la suprématie du vieux coq,
les poulets rêvent d'une vie sans poule,
et les poules menacent de faire la grève de la ponte si on leur enlève leurs poussins pour les élever en dehors du village.
Ouh!! Désiré tu as raison, c'est chaud !!!
Je plains le vieux coq au milieu de cette jungle, il a bien du courage!!!